Le barrage de Sénéchas
Attention, les données sont celles trouvées en l'été 2009; Elles sont à titre indicatives. Des modifications ou des mises à jours sont possibles, n'hésitez donc pas à vous en assurer sur le site source.
www.prim.net/education/education/Le_castellas/
ATTENTION !
En cas d'inondation :
Une zone de sécurité immédiate est déterminée dite " zone du ¼ " où la population doit, dès l'alerte, effectuer instantanément son " déplacement de sauvegarde ",
c'est ce qui justifie l'installation d'un réseau d'alerte de sirènes et la mise en œuvre d'un plan détaillé d'évacuation.
Sont comprises dans cette zone, les communes de Bessèges, Peyremale, Robiac, Bordezac.
A la suite des crues dévastatrices des 30 septembre et 4 octobre 1958, le Conseil Général du Gard a décidé la construction de plusieurs barrages écrêteurs, dont le barrage de Sénéchas...
Le barrage de Sénéchas, situé sur les communes du Chambon et de Malbosc, dans les départements du Gard et de l'Ardèche, barre la rivière " la cèze ", affluent du Rhône.
Le barrage a été construit en 1973. Il a fallu 3 ans pour le construire.
Il fonctionne grâce à des vannes qui s'ouvrent et qui se ferment.
Il y a des surveillants 7 jours sur 7 qui assurent la surveillance et le bon fonctionnement du barrage.
Il a pour dimension 240 m de longueur de crête, 57,5 m de hauteur, 15 m d'épaisseur. Il est constitué de 3 galeries. On ne connaît pas sa durée de vie.
Le barrage retient des limons, mais heureusement on sait les extraire de celui-ci. Derrière le barrage l'eau continue à monter. Il y a environ 3 millions de mètres cubes d'eau retenus par le
barrage, et le maximum qu'il ai pu retenir est de 16 millions de mètres cubes d'eau.
On le lâche entièrement tous les 10 ans, ce qui reporte en 2012, pour vérifier s'il n'y a pas des fissures côté amont du barrage et
extraire les dépôts des vannes.
Les risque de rupture de barrage
www.prim.net/citoyen/definition_risque_majeur/introbarrage.htm
Nos communes sont concernées par le risque de rupture de barrage (Sénéchas).
Il y a 3 zones :
- la zone de sécurité immédiate (ou " zone du quart d'heure "), que la population doit évacuer dès l'alerte donnée, la submersion pouvant survenir dans un délai inférieur à quinze minutes ;
- la zone d'alerte I, où la population dispose de plus de quinze minutes pour son évacuation ;
- la zone d'alerte II, où la submersion est moins importante.
En cas d'événement majeur, la population est avertie au moyen du signal national d'alerte, complété par le signal d'alerte spécifique aux ouvrages hydrauliques émis par des sirènes pneumatiques de type " corne de brume ", installées par l'exploitant. Ce signal comporte un cycle d'une durée minimum de deux minutes, composé d'émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.
[En aparté, un résumé des infos tiré du journal municipal (juillet 2009) de Peyremale : Il n'y a pas qu'une seule sirène mais tout un réseau qui se répand sur les zones à risque. Elles sont essayées tout au long de l'année, le premier mercredi ouvrable des mois de Mars, Juin, Septembre et Décembre, à 12h15. Votre Mairie affiche la date sur ses panneaux d'affichage.
Le signal d'essai est limité à 3 impulsions sonores, soit une durée de 12 secondes; les sirènes "chantent" à tour de rôle tout au long du parcours : L'Elzière, Peyremale, Les Drouilhèdes, puis 3 sirènes sur Bessèges et la dernière à Le Buis, afin de détecter une éventuelle panne de l'une d'entre elles.]
Soyez-y attentifs afin de pouvoir signaler un défaut d'une sirène par exemple. Le risque est surtout une rupture du barrage en hiver, dans la mesure où nos fenêtres ont en général un double vitrage et donc une difficulté d'entendre l'alerte.
[Le signal d'alerte réelle dure 2 minutes (24 impulsions sonores); cette alerte survient à n'importe quelle heure (et pour cause...), toutes les sirènes fonctionnent en même temps. Les délais d'arrivée de la vague initiale selon la zone : Peyremale 1 à 4 mn, Les Drouilhèdes 5 à 10 mn, de l'entrée de Bessèges jusqu'à sa sortie 8 à 21 mn, Le Buis 16 à 24 minutes. Fin de l'aparté].
Lors de la mise en service du barrage, il avait été signalé que par exemple, aux Drouilhèdes, la vague initiale (et la plus dangereuse) atteindrai presque la hauteur de la route directe de Bessèges à Peyremale. Donc se mettre en sécurité à hauteur du château d'eau et des Mas en hauteur.
Voici des consignes de sécurité. Consultez également : orig.cg-gard.fr/
Les consignes
Les consignes générales s'appliquent, à l'exception du confinement. La mise à l'abri se fait par l'évacuation (solution à choisir en priorité) ou en se réfugiant dans des bâtiments (mais dangereux car la structure peut ne pas résister à la force de la vague déferlante, de type Tsunami).
CONSIGNES SPÉCIFIQUES
AVANT
- Connaître le système spécifique d'alerte pour la " zone du quart d'heure " : il s'agit d'une corne de brume émettant un signal intermittent pendant au moins 2 min, avec des émissions de 2 s séparées d'interruptions de 3 s.
-
Connaître les points hauts sur lesquels se réfugier (collines, étages élevés des immeubles résistants), les moyens et itinéraires d'évacuation (voir le
PPI).
PENDANT
-
Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le PPI ou, à défaut, les étages supérieurs d'un immeuble élevé et solide.
-
Ne pas prendre l'ascenseur.
-
Ne pas revenir sur ses pas.
APRÈS
- Aérer et désinfecter les pièces.
- Ne rétablir l'électricité que sur une installation sèche.
- Chauffer dès que possible.
L'indemnisation
Les préjudices occasionnés par une rupture de barrage sont écartés du champ d'application de la garantie " catastrophes naturelles ". Ils sont couverts par les contrats d'assurance garantissant les dommages d'incendie ou les dommages aux biens ainsi que, le cas échéant, les dommages aux corps de véhicules terrestres à moteur. Cette garantie est étendue aux pertes d'exploitation, si elles sont couvertes par le contrat de l'assuré.