et les communes voisines...

A noter qu'il y a quelques décennies en arrière, la population locale a été surprise de l'afflux de terrains achetés par des étrangers: Belges, Hollandais, Allemands, Britanniques, Suisses... 

S'ils peuvent être appelés étrangers du fait de leur nationalité, il s'avère que pour un certains nombre d'entre eux en tous cas, il s'agisse d'un retour volontaire aux sources de leurs ancêtres : descendants de natifs d'ici, ayant fuient les guerres de religions et ayant migrés en Suisse, Hollande, Indochine, etc...

A consulter : www.cevennes.com/religion.htm

www.causses-cevennes.com/histoire/causses-cevennes.htm

BORDEZAC

Bordezac est une commune autonome depuis 1841; auparavent elle dépendait d'Aujac, puis de Peyremale. Le village proprement dit est sur la crête (450 m. d'altitude).

On y trouve une église du 19ème siècle, la Mairie, le Dolmen. La vue est imprenable sur les crêtes et vallées cévenoles, et la partie ardéchoise sur l'autre coté. Les lieux-dit dépendants de Bordezac s'étendent tout le long de la Nationale, jusqu'aux faubourgs de Bessèges, au bord de la Cèze.

GAGNIERES

Le site apparaît au 14ème siècle; il dépend du seigneur de Castillon. Le hameau prendra différents noms et devient une commune indépendante en 1922. Son nom vient de la rivière du même nom mais orthographiée Ganière.

Le village compte plus de 9OO habitants. On y trouve des traces de voies romaines, ce qui n'a rien d'étonnant puisqu'il existait un Domaine Gallo-romain sur le site du hameau de Chavagnac.

Gagnière est connue aussi pour l'orpaillage dans la ganière.

PEYREMALE

Cette commune est composée de différents hameaux parfois très espacés, mais la totalité ne dépasse pas les 300 habitants; dans le temps, elle dépendait de Portes.

Certains de ces hameaux sont des villages cévenols typiques de caractère (Le Mas Herm, Clamoux, ...)

Peyremale est un ancien Camp Romain répertorié en 1150 sous le nom de Castrum de Pétra-Mala (traduction : mauvaise pierre). Il est situé sur l'éperon rocheux à la jonction de la Cèze (en partie contrôlée par le Barrage de Sénéchas) et du Luech.

A côté des vestiges de château quasi totalement disparu sous les broussailles, il ne reste que l'église d'origine carolingienne et romaine datant du 9ème et 11ème siècle. Elle contient des tableaux attribués à Raphaël et d'autres à David. Visites le mercredi et dimanche après-midi par les Soeurs de La Dormition.

Peyremale est aussi la patrie d'Antoine DEPARCIEUX, mathématicien (1703-1766).

Les habitants sont des Peyremalencs.

 

ROBIAC

Robiac est connu dès 1211 sous le nom de Villa de Robiaco. C'est devenue par la suite, le siège d'un Monastère Bénédictin dont la Chapelle Saint Laurent est un vestige avec ses parties datant du 8ème, 12ème et 15ème siècle. L'église néo-romane de Robiac, dédiée à Saint Andéol, a été rebatie (1870) sur l'ancienne Abbaye du Monastère, s'entremêlant avec les restes d'une Chapelle datant du 8ème siècle; on y trouve un tableau de Xavier Sigalon.

Il reste des traces d'une exploitation minière romaine au Vialars. On peut également voir des vestiges  mérovingiens, ainsi que la Grotte des crânes (vestiges de la culture de Fontbouisse).

Robiac est souvent associé au nom de Rochessadoule : si Robiac est la partie ancienne, le long de la Cèze, Rochessadoule est la partie haute. Son nom vient de Rocha (gros rocher) et Sadoula (gorgé d'eau). Elle n'existe que depuis l'exploitation industrielle du charbon au 19ème siècle.

A noter que les habitants de Robiac n'ont pas de dénomination officielle, même si l'usage veut qu'ils soient appelés Robiacois.